Accéder au contenu principal

L'île de la Réunion: Son histoire, son développement et la question coloniale

    Ce livre présente l'histoire générale de l'île de la Réunion, de sa découverte à sa colonisation et son développement. L’île de la Réunion connut des débuts bien modestes. En 1638, un des premiers pionniers, Alonse Goubert, débarque du Saint-Alexis et grave sur un tronc d’arbre les armes de France. L’île est vide d’habitants et ce n’était pas avec les 97 hommes d’équipage de sa « flûte » que Goubert pouvait fonder une colonie. Un peu plus tard, Pronis y déporte quelques rebelles de Fort Dauphin. En 1662, Louis Payen y aborde avec sept noirs et trois négresses venus de Madagascar (ancêtres des Noirs Marrons de la montagne). Au point de vue économique, l’histoire de la Réunion se divise en trois périodes : 1) au 18è siècle, la principale production est le café ; 2) depuis 1815 jusqu’à la diffusion du sucre de betterave, à la fin du 19è siècle, le sucre de canne est la grande richesse de l’île ; 3) dans les premières années du 20è siècle et surtout depuis la guerre, les efforts des planteurs locaux pour réussir des cultures nouvelles (vanille, essences à parfums) obtiennent un brillant succès grâce au progrès de ces cultures, et à la production considérable de sucre…

---> En savoir plus


Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

L’art de la description en littérature

L’art de la description en littérature    L'art de décrire constitue, en quelque sorte, le fond même de la littérature. En vers ou en prose, dès qu'on tient une plume, on est appelé à décrire. C'est la qualité nécessaire par excellence, et c'est sur cette matière qu'on peut le plus fructueusement et pratiquement enseigner à avoir du style en littérature. Tout homme qui écrit autre chose que de la philosophie doit être peintre et artiste, c'est-à-dire avoir un talent descriptif personnel. La description est la peinture animée des objets. Elle n'énumère pas, elle fait plus qu'indiquer : elle peint. Elle ne se contente plus de caractériser ce qu'elle voit; elle le montre aux yeux, elle en trace le tableau. La description est un tableau qui rend les choses matérielles visibles. En un mot, le but de la description est de donner l'illusion de la vie. Sa raison d'être, son effort, son ambition, c'est de faire vivre, de rendre vivants

Moeurs et intelligence des fourmis

Moeurs et intelligence des fourmis   Dans l’étude des sociétés animales, celle des sociétés de fourmis est peut-être la plus suggestive, en raison de l’intelligence surprenante de ces petits insectes. (- M. Berthelot) Des études récentes ajoutent aux notions acquises et déjà fort répandues sur les mœurs de certains animaux des détails charmants et pleins d’intérêt. Nous avons à signaler des actes ; seule, la stricte réalité les rend dignes d’attention. Il s’agit de très petites bêtes ; des chétives créatures constituent de grandes sociétés et rappellent par plus d’un trait la vie des sociétés humaines. Ainsi avons-nous à considérer des aptitudes au travail, des passions vives, des sentiments variés, des relations sociales douces ou violentes ; seule, la juste appréciation des phénomènes psychologiques peut rendre notre histoire complète et véridique. Voulant nous immiscer dans la vie privée des fourmis, ce sera le grand attrait de voir l’intelligence aux prises avec mille difficultés.

Stefan Zweig: Le bouquiniste Mendel et la Collection invisible

Accéder au livre     Jakob Mendel ! Comment avais-je pu l’oublier tout ce temps, cet homme extraordinaire, ce phénomène, ce prodige insensé, cet homme légendaire, célèbre à l’Université et parmi un petit cercle de gens qui le respectaient fort, ce magicien, ce prestigieux bouquiniste qui, assis là sans désemparer tous les jours, du matin au soir, avait fait la gloire et la renommée du café Gluck ! Il me suffit de fermer les yeux une seule seconde pour regarder en moi-même, et aussitôt il apparut, éclairé nettement sur l’écran rose de mes paupières. Il m’apparut sur-le-champ en chair et en os, à sa petite table carrée au plateau de marbre gris sale, où les livres et les paperasses croulaient. Il trônait là, immuable, ses yeux cerclés de lunettes fixés hypnotiquement sur un livre. Tout en lisant, il grommelait et balançait de temps en temps son buste et son crâne chauve graisseux et mal rasé, habitude qu’il avait prise au cheder, l’école des petits enfants juifs, dans l’Est. C’est à cett